On nous apprend à être droit
On finit penché comme celle de Pise 20 ans
Croire être des hommes mais la
Mentalité porte encore des Huggies
On néglige la mort après litige
Remord, on pige tard qu’nos
Mes tords, malgré ma soif de vie
Au Bic pour qu’mes potes soient ravis
D’effroyables peurs me montent
– ne m’prêtera pas ses aiguilles pour
Pouvoir recoudre le temps d'ce monde
Me fait perdre en pensée pervers
Toutes ces fesses sur affiches pervers
Car j’prends mon pied quand j’ai
Ou quand j’ai d’la maille car ça
M’fait bander un max frère
D’autres langages nous guident
Avec les filles on est plus bavard que Kit
Avec les flics plus bavards que Kent
Car les balances n’existent
Donc on fuck c'lui qui tourne chez
Nous comme dans un parc zoologique
C’est vrai qu’on est des bêtes
Mais pas pour plaire à Bardot, car
On aime plus Dieu qu’un mouton, c’est bête
C’est la religion qu’on nous a souscrit's
Mais viens faire l’malade, c’est
Mais un doigt qu’on te prescrit
Malgré les épreuves insurmontables
Toujours les mêmes sur le peloton
Ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un
Entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne
Où les traîtres sont bannis
Entre dans le ventre de nos mères pour
Voir la souffrance et les cris
Clous rouillés et bouts de ficelles pour
Tenir notre cabane en bois
Bienvenue dans le nid, dans le
Entre dans le monde parmi les
Peuples ceux qui se focalisent
– sur nos racines, notre galaxie
Etant donné qu’nous sommes que
Etant donné que notre corps se loue
Pour être semblable au décor
1 – Jeune et naïf font des sous
Ramènent plein d’souvenir
Ignore que l’ange douanier fait
Passé que les prières, agir
2 – j’y pense quand la lune pose cette
Nappe noire et qu’on passe à table
Pour manger cette ville, allume tes phares
Les voyous et les voyelles sont
De sorties mademoiselle, cache l’or
L’oseille on roule tous sur la jante et ça
Fait des étincelles qui servent de soleil
– dans un monde froid comme
Une génération éduque une autre
Les savoir-faire s’font passer comme les
Films "huh" dans nos blocks
Rares sont les auteurs-compositeurs
Trop d’MCs interprète car c’est la
Mode de parler d’la guerre
J’ai pas eu une enfance malheureuse
Mais c’est plus tard qu’ça dégrade
Que tu deviens chien d’guerre
Alors tu fumes jusqu’à en devenir asiatique
Donc cocu d’la vie l’homme, sans taf
Vaut pas un chien car c’est pas fidèle
J’t'explique c’qui doit être vu en image
Ça s'peut qu’les personnages sortent de ton
Écran sous pression d’la rage
Tu finis par gonfler et t’envoler
Comme tous les frères qu’on perd les étés
Que ces derniers finissent anges
– laisse des plumes qu’les poètes des cités
Empreintent pour écrire quand vient la lune
Plan d’Aou City que tous les frères
Les sœurs les habitants sont doté
D’une rançon pour l’attente
Trop d’temps en détention, l’évasion tente
Coupables sans preuve, Plan d’Aou City
Pour tous les gens qui m’ont vu grandir
Ces blocks qui servent de
Planque quand faut fuir nos ennemis: sirène
Malgré les épreuves insurmontables
Toujours les mêmes sur le peloton
Ces mecs qu’ont autant de blessure qu’un
Entre dans le cocon, dans l’œuf, dans l’urne
Où les traîtres sont bannis
Entre dans le ventre de nos mères pour
Voir la souffrance et les cris
Clous rouillés et bouts de ficelles pour
Tenir notre cabane en bois
Bienvenue dans le nid, dans le
Entre dans le monde parmi les
Peuples ceux qui se focalisent
Galaxie, notre univers, notre terre promise
Pour mes amours remerciement:
Naima et pour mes mains pleines de ciments
Nouveau Philo et puis tous c’qui s’construit
Lourd comme des-presque île, tout doucement
Pour qu’on reste qui? Flics et soucis
Mais j’rap pour informer plus qu'Mourousi
Uzi vocale chargé au train d’vie
Comme un devis oublié sur nos komenes
Jusqu’au jour ou crash nos fusils
Tous ici en train d’cogiter
Comme Fonzy irrité d’la tchatche
Si t’es prêt à écouter c'qu’on a à dire
Écoute ceux qu’on jamais eu le
Permis et d’pouvoir bien s’conduire