Comment tu vas, comment tu vis ?
Depuis qu’on s’est tout dit
Tu deviens quoi, tu deviens qui ?
T’étais partout quand t’es partie
J’ai attendu bien entendu
T’es pas venu, je t’ai pas vu, j’étais vaincu
J’te courais après sans raison
Comme un gosse après son ballon et comme un con
Aujourd’hui, bonne nouvelle, j’ai plus besoin de toi
Ni de l’amour, ni de la haine que je te dois
Ça-va très bien merci, t’as vraiment pas changé
T’as toujours réussi à tout faire rater
Et pourtant, oui pourtant, il fallait pas grand-chose
Un peu sourire aux gens, cueillir une ou deux roses
Dis-moi n’importe quoi, même si tout est foutu
Il était une fois où je ne t’aimais plus
Mais depuis toi, je t’aime que moi
Comment tu vas, comment tu vis ?
Depuis qu’on s’connaît plus
Qu’est-c’que tu fais, qu’est-c’que tu fuis ?
Je t’ai perdu même de vue
C'était le prix de l'oxygène
Et si tu vis ta vie, moi je refais la mienne
Et le pire c'est que c'est normal
Pourquoi faire simple, quand on peut faire mal ?
On avait l’horizon d’un amour qui s’encroûte
Alors la collection automne-hiver du couple
Au pris de la tendresse on n’peut plus rien se dire
T’es belle comme une promesse que tu n’peux pas tenir
Et j’ai trop attendu pour être à la hauteur
T’es plus qu’une inconnue que je connais par cœur
Je ne regrette rien, si j’ai bonne mémoire
On faisait lit commun, je faisais rêve à part
Mais depuis toi, je t’aime que moi
Comment tu vas, comment tu vis ?
Tu me salues, tu me salis
J’ai des faims de toi difficiles
Et j’ai pas vu depuis longtemps
Un rire aussi méchant sur de si jolies dents
Mais c’est la vie, j’ai l’habitude
Et tu m’as tout appris, surtout la solitude
Alors oui j’ai pas d’cœur, mais t’es partie avec
Dans une vie antérieure, j’ai dû être un pauv’ mec
J’y repense souvent, tu sais tes cheveux blancs
Je l’ai aimais déjà et t’en avais même pas
Tu peux te la garder, ta pitié sans scrupule
Et si j’ai des regrets va, je t’en fais cadeau
Mais tu pleures à moitié ? C’est une moitié de trop
Mais depuis toi, je t’aime que moi
Comment tu vas, comment tu vis ?
T’as l’air de quoi, t’as l’air de qui ?
Je vois marqué danger d’amour
Au milieu d’un grand mur où je vais comme toujours
Et c’est pour ça que tu te fermes
Il faut se détester ou tu préfères qu’on s’aime ?
Avec un peu de chance, c’est une belle utopie
Qu’un grand amour commence quand une histoire finit
Si dès qu’on se rencontre on a la voix qui tremble
Il faut régler nos montres et se remettre ensemble
Moi je t’inventerai le monde et si tu veux
Moi je t’inviterai, allez ferme les yeux
C’est si simple et pourtant
Oui j’ai besoin de toi… Mais j’ai besoin de temps
Mais depuis toi, je t’aime que moi