J'ai la gueule de bois de l'enfer
Et la gueule de travers comme yvan attal
Dans ma piaule c'est le champ de bataille
Et les cadavres d'bouteilles vides s'accumulent
J'ai l'cerveau rongés par les verres
Cette merde est en train de m'faire perdre ce qu'y m'reste
J'suis sur le point d'm'exploser la tête
Et j'peux même plus mettre
Devant moi c'est l'vide j'vais juste sauter
Et aller m'présenter devant l'autre
Tellement j'suis bourré j'crois qu'j'vais mourir
J'vais pourrir sur pied terminé
Nourrir les vers d'les avoir vidés
Un dernier et j'fonce vers la lumière
Et j'vous regarderai de là-haut
J'vais bourrir et courir m'bourrer
La gueule au bar de l'enfer
Là je suis secoué et personne viendra m’secourir
(j’vais tomber avant le chemin qui m’reste à parcourir)
J'crois qu'j'vais bourrir
Quand il sera temps de bouffer les pissenlits par la racine
J'veux qu'on m'enterre dans les corbières pour sucer la vigne
Ça sent le sapin, mes rêves noyés dans les fonds d'bouteille
J'ai oublié qu'dans ce bas monde tout s'paye
Et les perspectives d'avenir me semblent bouchonnées
Combien d'temps encore a faire le clown poivrot
Ça fait déjà 20 ans que j'pense plus qu'au litron
Moi mes rire sont jaunes et acide, pulco citron
Mon horizon comme mon humour sont
J'laisse le miel à winnie l'ourson
Le myocarde branché sur une rythmique aléatoire
J'ai bu tout ce qui y avait à boire
J'ai des bulles dans l'système respiratoire
J'ai perdu le contrôle du véhicule
C'est l'essence qui me brule
Au plus profond de mes 2 ventricules
L'palpitant crépite comme un brasero
J'passe de 0 à 100 ça monte bientôt de 200 à zéro
J’ai les oreilles qui bourdonnent
Ça joue de la scie sur mes nerfs
Des gouttes au creux de mes mains
Des fourmis dans les paupières
L'palpitant crépite comme un brasero
J'passe de 0 à 100 ça monte bientôt de 200 à zéro
Des gouttes au creux de mes mains
Une façon d'mourir d'plus à chaque doss'
Attraper l'sida avec un sac d'os