Beaucoup trop zen sans aucune haine
Juste envie d’chiller c’est c’que j’aime
Juste envie d’profiter d’la vie
Pas besoin d’leur cachets d’ecstasy
Pas besoin d’cacher mes principes
Ou d’faire du cash dès aujourd’hui
Pas b’soin d’faire de rimes monotones
Si j’reste couché sur l’macadame
J’irai m’faire un DoMac à Dam’
Fumer toutes les feuilles de l’automne
Et j’m’endormirai près d’ma dame
« La flemme » en noir sur l’télégramme
Flemme de tout flemme de rien
Le monde entier m’parle chinois
Je sors même plus d’chez moi
Pour plus jamais m’perdre en chemin
J’rêve de tout faire demain
J’me refugie dans la verdure
Faire d’la prose c’est dur oui mais c’est la procédure
Et les grands d’ce monde grattent
Quand les petits Hommes dorment
J’serai p’t’être dans les backs
Si j’arrive à passer ma porte
Mais ma flamme s’éteint, la flemme m’emporte peu m’importe
La fatigue m’atteint dans ses bras j’me réconforte
Et quand l’pacha pose c’est pas à pas
C’est pas simple, pas samplé, passe un pli et pose-toi là
Reflet d’oeil rouge dans le café noir
Aucun classique dans le répertoire
Plus d’essence dans le réservoir
Que personne rentre dans mon isoloir
La motiv’ d’un pont veut s’jeter
Rien m’fera sortir de mon canapé
Demain : un mot qui n’veut rien dire
Aujourd’hui : mot qui n’veut rien faire
J’ai beau éviter la taule
la flemme m’a mis 20 ans ferme
Chercheur de rimes toute la nuit
Ça nous fait sortir d’ce monde où on a beaucoup d’ennuis
Pour moi le calme c’est simple
J’suis tombé dedans quand j’étais petit
La paresse n’a pas d’avocat
Mais elle a beaucoup d’amis
J’sors peu seul j’écris peu sobre
J’viens repousser le triste sort
J’suis de ceux pour qui le disque d’or
N’apparaît qu’en rêve quand j’dors
Bientôt plus peur de la mort
J’ai passé les portes de la Moria
Faudrait m’trancher l’aorte
J’arrêterai d’pleurer sur mon sort y’a
Et beaucoup trop d’femmes
J’ai pris la vie du mauvais côté d’la feuille
Depuis petit la flemme m’accueille
J’croise les flics sans vanité
Pose mon poème sur le système
Posé sur l’hamac j’en ai ma claque
Faussement poli quand l’moral craque
J’rêve d’une île paradisiaque
Aux senteurs aphrodisiaques